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  • Photo du rédacteurDominique BOUR

Quand les moteurs tournaient sur le tarmak étale,

fébriles, Ils attendaient l’envol majestueux de ces oiseaux de proie.



Dans le confort inouï de plastique et d’acier,ils savaient...


Dans d’autres fulgurances, des ascenter otis allaient les propulser au sommet le plus haut de tours d’acier, de verre, de plastique recyclé.

Dans des fauteuils profonds, avachis, inutiles ils s’enivraient du score de leurs ordi high tech.

Les nouveaux algorithmes aux performances accrues grâce à l’intelligence qu’on dit artificielle multipliaient encore les marges insensées de leur exponentiel profit.

Les yeux exorbités sur des abaques expertes, ineptes aux solutions d’un monde en perdition, abjecte résonance de leur confort inouî.

L’argent du monde entier qu’ils écrémaient sans honte, poussant les sociétés à consommer sans cesse, polluant l‘univers,

insensibles aux dégâts subits par la planète, se gavaient de puissance et se gargarisaient de leur succès sexy.

Dans l’ignorance absurde du déclin annoncé, cycles de catastrophes , myriades infinies de désintégrations

Oui, leur confort inouï serait pulvérisé, plongeant leur cul posé sur du cuir Connolly dans un enfer prédit par une écologie que leur connerie avaient voulu dénier

Dans ce consumérisme ou chacun à sa part, ouvrez enfin les yeux bande de salopards, ayez le feu au cul pour enrayer celui qui ne tardera pas bientôt à l’incendier.

Réchauffez votre coeur plutôt que la planète.

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